Chronométrie : les limites du possible

Ce mécanisme inédit repousse les limites de la chronométrie. Deux balanciers inclinés en optimisent en effet les performances en position stabilisée, tandis qu’un différentiel sphérique constant génère une meilleure régularité d’amplitude.

Architecture « augmentée »

D’un point de vue esthétique, ce Garde-temps se révèle à la fois sobre et complexe. Une large ouverture sollicite d’emblée le regard par de puissants effets de troisième dimension, en dévoilant généreusement le cœur de la mécanique. Nous plongeons littéralement dans un univers architectural étagé sur plusieurs niveaux, presque une ville futuriste en miniature, entre les balanciers dont l’inclinaison suscite un certain vertige.

Une recherche de longue haleine

Robert Greubel et Stephen Forsey ont débuté leurs recherches sur les régulateurs multiples en 1999, dans le cadre de la plateforme EWT (Experimental Watch Technology). Le premier prototype d’un oscillateur fixe, le Double Balancier incliné, a été présenté en 2009 à Baselworld et constitue la sixième invention Greubel Forsey. Initialement superposés, les deux organes réglants inclinés sont désormais positionnés sur des plans tridimensionnels distincts et espacés. C’est bien cette nouvelle configuration qui améliore les performances chronométriques, tandis que le différentiel sphérique constant divise la marge d’erreur par deux.

Bienfacture

Une fois encore, ce Garde-temps se distingue par le soin extrême apporté à ses finitions. Signalons les cornes du boitier à géométrie en trois dimensions, ou encore les gravures en relief polies sur fond martelé à la main.

33 pièces en or gris composent cette édition unique, qui sera suivie d’autres déclinaisons non limitées.