SIHH 2016: À la seconde près - La nouvelle RICHARD LANGE SECONDE SAUTANTE

SIHH 2016: À la seconde près - La nouvelle RICHARD LANGE SECONDE SAUTANTE

La RICHARD LANGE SECONDE SAUTANTE propose une interprétation toute nouvelle des montres d'observation scientifiques, alliant la quête d'une précision optimale à celle de la plus grande lisibilité. L'échappement à force constante des secondes anime en permanence le balancier. Le mécanisme de saut qu'elle intègre permet d'afficher l'heure à la seconde près avec une très grande précision. Ce module en platine de 39,9 millimètres doté d'un cadran de régulateur est limité à 100 exemplaires.

La RICHARD LANGE SECONDE SAUTANTE propose l'association astucieuse de deux mécanismes qui se complètent l'un l'autre : un échappement à force constante à secondes, garant de la plus grande précision, allié à un mécanisme de saut facilitant l'affichage précis de l'heure, en déplaçant la grande seconde exactement 60 fois par minute. Grâce au mécanisme ZERO-RESET équipé d'un embrayage à plusieurs disques, la montre permet de synchroniser l'heure d'un geste rapide et simple : en tirant sur la couronne, l'aiguille des secondes est automatiquement remise à zéro. Avec la RICHARD LANGE SECONDE SAUTANTE, A. Lange & Söhne enrichit une collection de garde-temps initiée en 2006, consacrée aux pièces perpétuant la tradition des montres d'observation scientifiques, bel exemple de constructions innovantes. 

La seconde sautante ou seconde morte compte parmi les complications classiques de l'horlogerie de précision. Les montres de poches qui en étaient pourvues servaient autrefois à déterminer le temps sidéral comme le temps solaire, ou encore à mesurer les distances géographiques. Aujourd'hui encore, il est très utile de pouvoir mesurer le temps à la seconde près, notamment lorsque l'on chronomètre de courts intervalles de temps. La seconde sautante joue un rôle prépondérant dans l'histoire de A. Lange & Söhne. Dès 1867, le fondateur de la manufacture saxonne parvint à concevoir un « mouvement avec secondes et aiguille sautante », invention pour laquelle la manufacture obtint dix ans plus tard un des premiers brevets délivrés par l'Office impérial des brevets nouvellement créé. 

La seconde sautante sur le devant de la scène

Le cadran de régulateur de couleur rhodiée, doté d'un cadran auxiliaire des secondes dans sa partie haute, fait ainsi la part belle à la plus petite des trois unités de temps. Celui-ci surmonte deux cadrans auxiliaires plus modestes, ceux des heures et des minutes, placés de part et d'autre du cadran principal. Dans un style épuré, le boîtier en platine, d'un diamètre de 39,9 millimètres, accentue l'esthétique fonctionnelle que dégage l'ensemble. 

Dix heures à partir de l'index rouge

Dix heures avant que la réserve de marche ne soit épuisée, un indicateur rouge rappelle au porteur de remonter sa montre. Cet indicateur est situé dans l'intersection des cadrans auxiliaires des heures et des minutes du cadran à la disposition triangulaire. 

Une énergie constante du début à la fin

Le nouveau calibre de fabrication propre L094.1 répond brillamment à tous les critères qu'exige le développement d'un mouvement à seconde sautante. Ce calibre se distingue par sa technique : une disposition raffinée, qui, malgré une transmission constante de l'énergie et un mécanisme de seconde sautante répartis sur deux trains de rouage, parvient à faire fonctionner de concert les deux complications qu'il abrite. Le premier train de rouage actionne le barillet et le balancier, et transmet régulièrement l'énergie à la partie réglante à intervalles d'une seconde par le biais d'un échappement à force constante. Le mécanisme, visible à travers une ouverture pratiquée dans le pont de rouage, remplit deux fonctions : il permet de compenser aussi bien l'énergie faiblissante du barillet que les éventuelles fluctuations du couple du mécanisme de seconde sautante. Cette disposition délivre une amplitude constante pendant toute la durée de marche de la montre, d'un maximum de 42 heures. Couplé à un balancier à masselottes d'équilibrage excentrées et à un spiral de balancier de fabrication propre oscillant librement, ce mécanisme garantit une régularité de marche exceptionnelle. 

Le mystère de la seconde sautante

Sur le deuxième train de rouage, le barillet entraîne le mécanisme de saut. Son rôle est de convertir la fréquence d'oscillation du balancier de six alternances par seconde en un seul déplacement de l'aiguille des secondes. Comme on pouvait déjà l'observer sur l'invention de Ferdinand Adolph Lange, cette séquence commande une étoile à cinq dents fixée sur la roue d'échappement. Placée de façon bien visible sous un verre saphir transparent, elle effectue avec la roue d'échappement une rotation complète autour de son axe toutes les cinq secondes. Chaque seconde, une dent de l'étoile libère une pièce que l'on appelle le fouet. Ce levier allongé, entraîné par le barillet, exécute une rotation soudaine à 360° avant d'être bloqué par la dent suivante de l'étoile. Cette rotation entraîne le train d'engrenage relié à l'axe des secondes, qui lui-même déplace l'aiguille des secondes jusqu'à l'index suivant. L'impulsion de la seconde sautante est par ailleurs utilisée pour réarmer le ressort- moteur de l'échappement à force constante. 

Une remise à zéro sans accroc

La RICHARD LANGE SECONDE SAUTANTE est équipée d'un mécanisme ZERO-RESET. L'embrayage sur l'axe des secondes se compose de trois disques et d'un ressort spécial façonné à la main. Le disque d'embrayage du milieu est solidement fixé à l'axe des secondes ; en position fermée, le ressort maintient les disques d'embrayage supérieur et inférieur fermement ensemble. Ainsi, lorsque la montre fonctionne, l'embrayage retient constamment l'aiguille des grandes secondes, qui, à chaque saut, subit une accélération et un arrêt brusques. Tirer sur la couronne libère un mécanisme complexe de leviers, qui bloque le balancier au moyen d'un ressort, et libère l'embrayage : ce processus sépare l'axe des secondes du train d'embrayage, ce qui a pour effet de déclencher une remise à zéro sans frottement. Pour obtenir ce résultat, le levier de remise à zéro rencontre le cœur de remise à zéro, et entraîne l'aiguille des secondes en un éclair sur la position zéro. En pressant la couronne, l'embrayage est refermé et le balancier de nouveau libéré : la montre reprend sa marche normale. 

Un chef-d'oeuvre en nombre limité

Les finitions de ce garde-temps composé de 390 pièces répondent aux critères exigeants des normes Lange. Le ponçage en bandes de Glashütte ornant les ponts en maillechort non traité, le coq de balancier gravé à la main, les huit chatons en or vissés et les surfaces somptueusement décorées et polies offrent un contrepoint artisanal à la perfection technique qui caractérise la RICHARD LANGE SECONDE SAUTANTE en platine, limitée à 100 exemplaires.